Blogue 094 : L’islamophobie, ça n’existe pas

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2018-02-24

Avec la commémoration de la tuerie à la mosquée de Québec, le mot « islamophobie » est tout le temps revenu. Si une journée contre l’islamophobie a été proposée par Conseil national des musulmans canadiens (National Council of Canadian Muslims, NCCM), une définition claire de ce que le mot veut dire n’a par contre toujours pas été proposée. Impossible de trouver une définition pour ce mot sur le site web du NCCM. En cherchant le mot sur Wikipédia, on trouve la définition suivante :

L’islamophobie se définit étymologiquement comme la peur ou la crainte de l’islam, mais le sens a été déplacé vers la notion d’une « hostilité envers l’islam et les musulmans ». De création récente, la définition de ce mot varie suivant les milieux et les périodes. De nombreuses divergences quant à son origine existent, et certains y voient une manipulation sémantique visant à empêcher toute critique de l’islam. La presse francophone, ainsi que des institutions et des organisations internationales de lutte contre les discriminations, utilisent le terme pour désigner un phénomène de stigmatisation sociétale à l’encontre des musulmans.

Donc, une définition changeante qui ne fait pas consensus. Toujours sur Wikipedia, on donne le sens étymologique suivant :

Le terme « islamophobie » s’est formé à partir du mot « islam » et du suffixe « phobie », qui dérive de phobos — du grec ancien φόβος / phóbos, « frayeur » ou « crainte ». En français, le terme « phobie » qui relève du champ psychique peut signifier, d’après le Trésor de la langue française informatisé :

  • dans son sens le plus fort (médical) : « symptôme prévalent des névroses obsessionnelles, caractérisé par une réaction d’angoisse ou une répulsion ressentie devant le même objet, la même personne ou une situation bien déterminée » ;
  • de manière atténuée sur le plan du comportement psychique et émotionnel : « aversion très vive, irraisonnée ou peur instinctive ».

Le terme exact pour énoncer la haine ou la détestation de l’Islam devrait nécessairement comporter le préfixe mis-, miso- (haine, haïr-). Ainsi ont été forgés sur cette racine les termes misogyne (qui hait les femmes), misanthrope (qui hait le genre humain), misogame (qui hait le mariage), misandrie (qui hait le sexe masculin), misonéiste (qui n’aime pas l’innovation), misologie (aversion pour le raisonnement). Ainsi on trouve çà et là le néologisme « misomusulman ».

Cette définition porte à penser qu’il serait irrationnel de craindre l’islam. On a aussi pu constater que les grands médias y attribuent une connotation très négative laissant sous-entendre qu’être islamophobe voudrait dire avoir des préjugés ou du ressentiment face aux musulmans. On peut également se demander pourquoi le NCCM réclame une journée contre l’islamophobie si sa priorité était de protéger les musulmans contre la violence comme il le fait dans sa lettre au premier ministre. Il semble ici raisonnable de croire que le NCCM agit de façon opportuniste pour promouvoir l’islam et faire taire toute critique.

Lundi le 29 janvier lors d’un événement de commémoration un an après la tuerie à la grande mosquée de Québec, le premier ministre Justin Trudeau en a profité pour traiter le groupe identitaire La Meute de « nonos » :

« C’est facile de condamner le racisme, l’intolérance, des discriminations contre la communauté musulmane. On sait c’est qui les racistes, c’est l’autre, c’est les nonos qui se promènent avec des pattes de chien sur le t-shirt ». Justin Trudeau, premier ministre du Canada.

Le lendemain, il avait cette explication à donner :

« Je vais toujours être là pour dénoncer ceux qui ne sont pas en train de bâtir une société meilleure et plus ouverte. »

Pourtant, la majorité des Canadiens ne sont pas des activistes et ils n’œuvrent donc pas à créer une société meilleure et plus ouverte. M. Trudeau s’est attaqué directement au groupe La Meute et, ce faisant, à ses propres citoyens. Il aurait pu à la place s’attaquer aux actions du groupe ou encore à son message. Il aurait alors pu nous expliquer ce qui ne va pas pour qu’on puisse comprendre et débattre. Mais non, à la place il a choisi de s’attaquer directement au messager comme si ce dernier n’avait pas droit de parole. Qu’à donc fait ce groupe pour mériter telle attaque?

Puisque M. Trudeau ne fournit jamais d’explications aux détracteurs du multiculturalisme canadien, je vais essayer de me mettre dans sa tête.

M. Trudeau rêve d’un Canada où tous vivraient en paix et en harmonie. Pour ce faire, il faudrait accorder à chaque groupe religieux les accommodements qu’il demande. Ainsi, chaque citoyen, selon sa religion, vivrait dans son groupe avec les privilèges qui y sont associés. Les gens qui s’opposent à cette vision ne peuvent être que des ignorants, des intolérants, des racistes ou des xénophobes tellement il s’agit d’une évidence qui se passe d’explications. Pour contrer cette opposition, il faut éduquer ces gens pour qu’ils comprennent combien leurs préjugés et leur ignorance blessent et offensent les autres (les religieux ou autres groupes minoritaires). Ils doivent être tolérants en acceptant tous les accommodements « raisonnables » que les groupes religieux peuvent vouloir demander.

S’il est une chose évidente c’est que ces différentes idéologies religieuses sont incompatibles entre elles. Toutes prétendent être la vérité à laquelle tous devraient se soumettre. De plus, elles sont incompatibles avec la société de droit qui reconnaît les mêmes droits à tous dont l’égalité homme-femme et le droit de ne pas être discriminé en fonction de l’orientation sexuelle. Le rêve de paix et d’harmonie de Justin est impossible parce que ce conflit existe. On ne peut pas le nier: il est bien réel et évident. On n’a qu’à ouvrir un de ces livres soi-disant sacrés pour s’en rendre compte. Or, au lieu de faire face au problème en limitant la religion à la sphère privée, petit Justin se sent tellement blessé qu’il préfère tout nier de ce conflit. Voilà pourquoi il agit de façon si infantile, qu’il n’a que des insultes et qu’il ne fournit aucune explication à ses opposants. Sa position est indéfendable et comme il le sait très bien, il se garde bien d’employer quelque argument que ce soit. On est donc pris avec un premier ministre immature souffrant d’un blocage psychologique. En plus, une grande partie de la population préfère aussi se fermer les yeux. On se laisse bercer de façon complice dans le confort temporaire d’une idée simpliste qui nous évite de réfléchir.

Ce conflit est d’autant plus évident quand on prend le temps de connaître le caractère législatif du Coran et son agressivité. En effet, le Coran est misogyne, homophobe, antisémite, intolérant et il condamne la liberté de penser. Voici une liste de versets criminogènes du Coran que nous avons recensée pour vous en convaincre.

On ne peut donc pas nier le caractère très agressif du Coran. De plus, les hadiths (les dits du prophète Mohamed pour les musulmans) dépeignent un portrait très répréhensible du prophète. Ce personnage qui est vue comme un modèle à suivre pour beaucoup de musulmans aurait été, particulièrement à la fin de sa vie, un chef de guerre sanguinaire, un pilleur, un terroriste, un esclavagiste, un violeur, un usurpateur qui se prenait pour le messager de dieu et un pedoagresseur à l’image même des groupes terroristes islamiques les plus violents. Soit rien pour nous rassurer sur une nature pacifique de l’islam. Au contraire, dire qu’avoir peur de l’islam serait irrationnel revêt autant de la bêtise que de l’ignorance. Il y a donc pas d’islamophobie (la crainte irrationnelle de l’islam) mais, il y aurait de la misoïslamie, soit la haine l’islam. Si l’on est un tant soit peu humaniste alors, on ne peut que rejeter l’islam, voire le haïr tant sa nature est antihumaine. N’ayons donc pas de gêne à exprimer notre crainte ou notre rejet envers l’islam ! Ceux qui ne partageraient pas ce même dégoût aurait sans doute intérêt à prendre connaissance des faits.

Ce qui rend l’islam si dangereux aujourd’hui est la combinaison de faits que quiconque critique l’islam risque la mort par intransigeance des islamistes en plus d’être ostracisé, stigmatisé, insulté et censuré par les grands médias ainsi que la majorité des politiciens et une partie de la population. Tout ceci ne fait qu’augmenter le risque que les critiques de l’islam prennent en osant parler. Pourtant, cette critique constitue presque le seul obstacle majeur empêchant les islamistes de faire avancer leur programme. La population aurait donc avantage à s’informer davantage et à défendre ces critiques pour préserver la démocratie et la société de droit d’une menace bien réelle qui continue ses ravages partout à travers le monde. Les déclarations de M. Trudeau sont donc non seulement une menace à la sécurité de ces critiques mais aussi une menace à la nation entière.

On ne peut que conclure qu’il est humainement, moralement et politiquement inacceptable de défendre l’islam. Au contraire, il se doit d’être dénoncé et la supercherie qui tend à propager le mot « islamophobie », qu’il serait irrationnel de craindre l’islam, doit l’être tout autant. Cessons d’employer ce mot et commençons à la place à dénoncer la haine islamique destructrice, tant pour les personnes qui se disent musulmanes mais qui rejettent l’islam politique, que pour les non-musulmans. L’islam n’a pas sa place dans notre société. Prenons position maintenant. Faisons-le pendant qu’il est encore temps.

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