La mort, passage de la vie à un autre état d’être

Richard Rousseau*

Ma mère étant morte en 2007, à l’âge de 88 ans, et mon père en 2013, à l’âge de 92 ans, j’ai donc été confronté de près à la mort d’êtres chers. À chaque fois, les rituels religieux (exposition funéraire, service religieux, enterrement dans un cimetière, etc.) sont entrés en conflit avec les convictions profondes du scientifique athée que je suis. Je respecte leur choix, mais j’ai l’impression qu’ils ont été exploités par des gens qui ne cherchaient qu’à profiter de la situation à gros prix, que le langage utilisé lors des cérémonies date d’une autre époque, d’un autre pays, un langage que je ne comprends pas, qui m’est étranger. Parce que je les aimais, j’aurais souhaité autre chose. Voici donc quelques réflexions qui me sont venues à l’esprit à la suite du départ de mes chers parents.

Si le bébé qui vient de naître avait les capacités cérébrales de choisir entre continuer à vivre, tout en sachant jusqu’à quel point la vie est éphémère, à peine une centaine d’années, jusqu’à quel point elle peut être remplie d’épreuves et de souffrances, ou bien retourner vers le néant d’où il vient, celui qui précède sa conception, neuf mois plus tôt, s’il avait cette capacité, je pense qu’il choisirait malgré tout la vie. Mais cette vie si merveilleuse, si exaltante, ce chef-d’œuvre d’évolution étalé sur une période de plus de 3,5 milliards d’années, s’accompagne toujours, irrémédiablement, de la mort, cette mort qui est la destruction de ce bel ensemble cellulaire si complexe, si fragile qui sera détruit à tout jamais, corps et esprit, irrévocablement, lors de ce moment fatidique.

Si la grande majorité des humains aime la vie, il va de soi que l’interruption de cette vie est un moment que tout le monde aimerait mieux ne pas avoir à vivre. Si elle est irrévocable, comment arriver à accepter ce moment fatidique, comment se préparer pour que la souffrance psychologique ne soit pas trop pénible lors des derniers moments de lucidité qui précèdent la fin de notre existence ? Est-ce qu’une meilleure compréhension de tous les phénomènes entourant la mort peut atténuer les craintes, bien naturelles, de cette dernière étape de notre vie ? Comment se préparer à ce moment que nous ne vivrons qu’une seule fois dans notre vie, ce moment que nous vivrons sans aucune expérience préalable ? Comment se préparer ? Nous sommes tous des novices face à la mort.

Même si l’angoisse associée à la mort est inévitable pour toute personne qui aime la vie, il est possible d’atténuer ces craintes et de trouver une certaine forme de réconfort dans la compréhension des événements qui se produisent au cours des derniers instants de notre vie. Ainsi, bien préparé, j’ose penser que nous pouvons vivre cette étape avec sérénité. Voyons comment on peut y arriver. Pour un sujet aussi important que la mort, notre réflexion considérera autant le point de vue du croyant que celui de l’athée.

Origine de la vie

Avant de parler de la fin de la vie, la mort, commençons par parler de l’origine de la vie sur Terre qui est le début de tout. Je vais considérer uniquement l’aspect scientifique des origines de la vie et non les aspects mythiques, religieux ou aristotéliciens, aspects n’ayant aucune crédibilité à mes yeux.

Il y a 13,7 milliards d’années, il s’est produit ce qui ressemble à un immense Big Bang, une immense explosion cosmique qui engendra l’univers en expansion qui nous entoure présentement [1]. Dans cet univers, il existe des milliards de milliards de galaxies et chaque galaxie renferme des milliards de milliards d’étoiles. Ça fait beaucoup, beaucoup d’étoiles… Chacune de ces étoiles a une durée de vie limitée, tout au plus une dizaine de milliards d’années quand même, mais non éternelle. Pendant son existence, chaque étoile fonctionne comme un réacteur thermonucléaire géant, générant de la chaleur et de la lumière en « brûlant » leurs atomes d’hydrogène, lesquels sont convertis en atomes des quelque 91 autres éléments du tableau périodique [2]. Les étoiles produisent les 26 premiers éléments du tableau périodique, de l’hydrogène (1) au fer (26), en plus grande abondance que les 66 autres (92 – 26 = 66). C’est pour ça qu’on les retrouve en plus grande abondance dans l’univers, sur la Terre et dans notre corps ! À la fin de sa vie, l’étoile, si elle est petite, s’éteint tout simplement, devient une naine blanche, une étoile dense, rarement plus grosse qu’une planète, correspondant au stade de vie final des étoiles semblables au Soleil. Ou elle explose si elle est suffisamment grosse, pour devenir une supernova, une étoile super géante, massive, soudainement très lumineuse quand elle explose tout entière, en fin de vie. Lors de cette explosion, des débris se forment composés d’éléments plus lourds comme le carbone, l’oxygène, l’azote, la silice, le fer, etc. Ces débris peuvent errer dans l’espace à tout jamais, former une autre étoile, être incorporés à une nébuleuse, ou tout simplement être capturés par la gravité d’une autre étoile et s’y effondrer. Ils peuvent également se mettre en orbite autour de l’étoile, si la trajectoire est appropriée, et former des planètes. C’est ce qui arriva à la planète Terre. Elle fut formée par les débris d’autres étoiles, il y a 4,55 milliards d’années, en tournant autour d’une étoile, le Soleil, dans une galaxie nommée la Voie lactée.

Ainsi donc, notre galaxie, la Voie lactée, contient une étoile en particulier, le Soleil, et une toute petite planète tourne autour, la Terre. Tous les atomes de cette planète, y compris ceux de notre corps, ont été créés par des étoiles. Certains furent engendrés au cours de la vie d’une étoile. D’autres furent produits puis dispersés par une supernova. Capturés par la gravité du Soleil, ils sont devenus une nouvelle planète, la Terre, où la vie est apparue, car les conditions y étaient favorables. Nous sommes donc faits de débris d’étoiles, ou si voulez, de poussières d’étoiles [3]. Dans la Bible, Abraham affirme : « Je ne suis que cendre et poussière. » (Genèse 18, 27) On a oublié de me dire qu’il s’agissait de poussières d’étoiles. À ne pas oublier.

L’avant Big Bang

Toutes nos connaissances actuelles sur l’univers nous confirment qu’il est en expansion, ce qui implique qu’il a forcément été plus petit par le passé. Beaucoup plus petit… En reculant dans le temps, on arrive alors à un instant où il était entièrement contenu dans un volume microscopique. Puis, pour qu’il passe d’une dimension infime à sa taille actuelle, il a fallu qu’il se produise un événement qui ressemble à une gigantesque explosion, nommée Big Bang. Mais qu’est-ce qu’il y avait avant ce fameux Big Bang ? Comment toute l’énergie du Big Bang fut-elle créée, qu’elle est donc son origine ? Est-ce que de mystérieuses divinités toutes puissantes seraient les créateurs de l’univers comme le prétendent toutes les mythologies de ce bas monde ? Tentons de fournir une explication.

Si un vrai Dieu existe, il ne peut être responsable tout au plus que de l’origine de l’univers, soit le Big Bang, et des forces fondamentales qui gouvernent l’atome et l’univers. Tout le reste n’est qu’évolution, échelonné sur une période de 13,7 milliards d’années. Mais vous allez me rétorquer : « Qui a créé dans ce cas toute l’énergie initiale du Big Bang ? » Ce qu’il y avait avant le Big Bang, présentement, nous l’ignorons. Nos capacités intellectuelles actuelles ne nous permettent pas d’imaginer ce qu’il y avait avant. Nous ne pouvons qu’imaginer que l’univers était dans un état microscopique extrêmement dense et extrêmement chaud. Avant ce moment fatidique, où l’univers est passé d’une taille inférieure à celle d’un proton à une immensité, en moins d’un milliardième de milliardième de seconde, toutes les équations de la physique cessent de fonctionner, même le temps et l’espace n’existent plus, comme l’explique Einstein lui-même dans sa théorie de l’espace-temps. Nous perdons tous nos repères. Les théories actuelles sur l’infiniment petit, entre autres, la théorie des cordes [4], ou la théorie quantique [5], n’arrivent pas à expliquer l’origine de l’univers. Essayer d’imaginer l’avant Big Bang, c’est comme essayer d’enseigner le fonctionnement du moteur automobile à un chien. Le mélange essence, air et feu est un concept trop abstrait pour son cerveau. Ça dépasse sa capacité à comprendre. L’avant Big Bang est la même chose pour l’humain. Ça dépasse notre capacité intellectuelle. De là à imaginer un être suprême capable d’exister avant cette singularité temporelle et cosmique, créateur de tout, est vraiment trop facile. À moins que Dieu-s’il-existe fût tanné d’être nulle part… Ce qui est sûr, c’est que l’humain lui n’existait pas avant ce moment, et qu’il était donc incapable d’imaginer un dieu fictif tout-puissant, créateur de l’univers. Ça aura pris 13,7 milliards d’années pour qu’il en soit capable… Peut-être que dans quelques milliers d’années, lorsque nous aurons créé une intelligence artificielle très évoluée, nous découvrirons à quoi ressemblait l’univers à ses débuts et… que Dieu n’était qu’une fabulation. Ou peut-être nous ne le découvrirons jamais, qui sait ! Pour le moment, je préfère croire que le cerveau humain a ses limites et que nous ignorons ce qui s’est passé avant le Big Bang. Et cette réponse me satisfait. Je n’ai pas besoin de plus d’absolu et d’infini pour justifier notre présence sur cette petite planète Terre. De plus, si tout ce qui existe doit avoir été créé par un dieu tout-puissant, alors qui a créé Dieu lui-même ? That’s the question !

Apparition de la vie sur Terre

Même si l’on ne peut exclure la possibilité que des formes de vie aient jailli sur une autre des planètes présentes dans l’univers, il est néanmoins certain que la vie telle que nous la connaissons sur la Terre est un phénomène extrêmement rare. Imaginez ! certains atomes de notre planète (carbone, hydrogène et oxygène), sous forme minéralogique au départ, ont passé à la forme biologique pour donner la vie. C’est peu dire. C’est vraiment extraordinaire. Comment les atomes de carbone d’un simple morceau de charbon ont-ils pu se recombiner chimiquement avec d’autres éléments pour donner la molécule ADN, constituant de base de toute vie sur Terre ? Il a vraiment fallu que les conditions soient vraiment favorables pour que toutes ces réactions chimiques puissent se produire.

Les circonstances de l’apparition de la vie sur Terre, il y a environ 3,5 milliards d’années, sont de mieux en mieux comprises [6]. La formation de la Terre date d’il y a 4,55 milliards d’années. Pendant le premier milliard d’années, pas de vie, mais une intense activité sismique et volcanologique. La terre n’est pas très… accueillante ! Au bout de ce premier milliard d’années, commencent à apparaître les premières traces de vie sur Terre. Darwin a écrit : « La vie est apparue dans un petit étang chaud, dans lequel il y avait un riche bouillon de produits chimiques organiques, à partir desquels s’est formé le premier organisme primitif à la suite d’une longue période d’incubation durant les temps géologiques. » [6] Puis, pendant les 3 milliards d’années suivantes, ce fut le règne quasi exclusif des bactéries et des algues. Finalement, il y a à peine 600 millions d’années, il y eut une éclosion rapide de la diversité biologique, une sorte de “big bang” de la vie. Nous observons aujourd’hui le résultat de cette éclosion. Les fossiles que contiennent les roches sédimentaires constituent les archives à l’aide desquelles les géologues et paléontologues parviennent à décrypter l’apparition de la vie sur Terre et son évolution.

En 1953, le chimiste Stanley Miller a montré le premier que les conditions atmosphériques extrêmes qui prévalaient à cette époque sur notre planète (à partir d’eau, de méthane, d’hydrogène et d’ammoniac gazeux combinés à une activité électrique intense) pouvaient générer spontanément certains éléments de base nécessaires à la vie, notamment des acides aminés. Plus récemment, on a démontré que ces conditions pouvaient également mener à la formation de nucléotides, constituant de base de la molécule ADN (acide désoxyribonucléique).

L’ADN est une molécule, présente dans toutes les cellules vivantes, qui renferment l’ensemble des informations nécessaires au développement et au fonctionnement d’un organisme vivant. C’est aussi le support de l’information génétique, ou génome, qui caractérise tout être vivant. La structure standard de l’ADN est une double hélice droite, composée de deux brins complémentaires. Chaque brin d’ADN est constitué d’un enchaînement de nucléotides, eux-mêmes composés de bases azotées, d’oses (désoxyribose) et de groupes phosphates. On trouve quatre nucléotides différents dans l’ADN, notés A, G, C et T, du nom des bases azotées correspondantes (adénine, guanine, cytosine et thymine). L’enchaînement bien spécifique de ces quatre nucléotides forme le génome de chaque forme de vie terrestre, de la bactérie la plus rudimentaire aux animaux évolués comme l’être humain. On peut donc considérer l’apparition de cette molécule comme étant l’origine de la vie sur Terre.

Mais c’est la mise en place de structures capables d’utiliser l’information contenue dans la structure de l’ADN comme moyen de s’auto répliquer qui a véritablement donné l’impulsion à l’évolution de la vie, le point de départ du monde vivant tel que nous le connaissons aujourd’hui. Deux autres qualités exceptionnelles de l’ADN sont sa capacité à se diversifier et à générer des systèmes performants et durables pour faire face aux changements de l’environnement (sélection naturelle). L’évolution de la vie est un processus très lent et à l’échelle de l’existence humaine, il est difficile de concevoir la chaîne d’événements qui peuvent se produire pendant des centaines de millions d’années. Mais un fait demeure : la vie fait preuve d’une étonnante capacité à s’adapter – ce processus s’étale sur une très longue période de 3,5 milliards d’années – et à se diversifier, grâce à ce code universel de la vie, la molécule ADN.

L’histoire de la vie est donc essentiellement celle de systèmes performants capables de s’adapter aux conditions imposées par l’environnement. Nous sommes ici parce que les tentatives de générer une complexité biologique permettant l’évolution du vivant ont été optimisées pendant des millions d’années. Chacune des étapes permettant de franchir avec succès les épreuves est précieusement conservée dans la mémoire de l’ADN, porteur de notre hérédité. Pour évoluer, la nature ne réinvente pas ce qui fonctionne déjà; elle peaufine ces systèmes et les utilise de la façon la plus efficace possible pour maximiser la propagation de l’espèce porteuse de ces avantages évolutifs. Quelle merveille !

Il va sans dire que le hasard joue également un rôle déterminant dans le processus évolutif. Après tout, rien ne prédestinait cette cellule primitive initiale à provoquer l’émergence de l’espèce humaine 3,5 milliards d’années plus tard ! Près de 99% des espèces qui ont vu le jour au cours de l’histoire de la vie ont été éradiquées de la planète à la suite des nombreux bouleversements climatiques et autres événements qui ont marqué l’histoire de la Terre. Les extinctions massives du Permien (il y a 250 millions d’années) et du Crétacé (il y a 65 millions d’années) n’ont pas sélectionné les espèces qui étaient nécessairement les plus évoluées, mais plutôt celles qui pouvaient le mieux s’adapter aux énormes changements associés à ces catastrophes. Il aurait suffi qu’une de ces espèces échappe à l’extinction pour que le visage de la vie sur la Terre soit totalement différent. Par exemple, si les dinosaures avaient pu échapper à l’extinction du Crétacé, la Terre ressemblerait fort probablement aujourd’hui à un « parc jurassique », mais sans primates ni humains…

Corps matériel et esprit immatériel

Et l’être humain dans tout ça ??? L’un des chefs-d’œuvre de l’évolution de la molécule ADN, l’homo sapiens [7], est apparu sur Terre tout récemment, depuis environ les 100 000 dernières années. Son corps, bien matériel, est constitué d’atomes (65% d’oxygène, 10% d’hydrogène, 18% de carbone, 3% d’azote et 4 % de minéraux et d’oligo-éléments (Ca, P, K, S, Na, Cl, Mg, etc.)) provenant de lointaines étoiles. Le corps humain est aussi constitué d’un cerveau renfermant une centaine de milliards de neurones [8] d’une grande complexité, et…, bien matériels eux aussi. Ces neurones, je le répète, bien matériels, sont capables d’activités cérébrales (intelligence, pensée, émotions) qui ne peuvent pas être considéré comme des processus physiques concrets, mais plutôt comme un phénomène immatériel.

Ainsi, les humains possèdent des fonctions « animales » que sont la respiration ou la digestion, par exemple, mais ils ont aussi la capacité de penser, de raisonner, de communiquer et d’exprimer des émotions. Ils sont constitués de deux essences, une, matérielle, c’est-à-dire le corps physique et mortel, et une autre, immatérielle, que l’on appelle esprit, conscience ou âme, et également mortelle. En effet, l’esprit, bien immatériel, a pour origine les neurones, bien matériels, du cerveau humain et que la destruction de ces neurones par la mort entraîne automatiquement la fin des activités de l’esprit (intelligence, émotion, conscience, pensée). L’esprit n’échappe donc pas aux lois implacables de la nature : la mort du corps entraîne la mort des neurones du cerveau qui devient par conséquent incapable de produire toute pensée abstraite. Les récentes recherches en neurologie confirment ce fait permettant d’expliquer la complexité de l’essence humaine sur des bases plus scientifiques [9]. Que l’on se le tienne pour dit !

Si on assimile souvent l’âme à l’esprit ou l’intelligence humaine, qu’en est-il de l’intelligence animale ? Des expériences scientifiques ont par exemple révélé que les bébés humains se trouvent sur un pied d’égalité avec les animaux lorsqu’il s’agit d’arithmétique simple. Également, les animaux sont capables de raisonnement et ont surtout des émotions comme les humains. Il existe dans la littérature de nombreux exemples des capacités intellectuelles exceptionnelles de certaines espèces d’animaux [10], comme les grands singes, les dauphins, les chevaux qui apprennent à obéir aux ordres de leurs cavaliers, les chiens qui manifestent toute une gamme d’émotions (joie, amour, haine, tristesse) face à leurs maîtres, les éléphants qui ont un comportement singulier face à leurs morts, les corvidés (pies, corbeaux), qui peuvent se reconnaître dans un miroir, les chimpanzés et les corvidés qui fabriquent des outils, les perroquets qui peuvent tenir une conversation structurée, comprendre la notion de zéro et communiquer avec plus de 800 mots et les cétacés au langage complexe ne sont que quelques exemples d’intelligence animale manifestée. D’autres animaux tels, les rats, les porcs et les pieuvres font preuve de capacité de raisonnement. Certains animaux à l’organisation sociale particulière ont une intelligence individuelle limitée, mais forment cependant des communautés sociales capables d’adaptation intelligente lorsqu’ils sont en groupe. On parle alors d’intelligence collective, comme c’est le cas chez les insectes sociaux (fourmis, termites, abeilles, guêpes). Une certaine intelligence chez les animaux est donc indéniable. Or, l’Église leur nie une âme immortelle. Pourquoi ? C’est ce que nous verrons à la section suivante.

La vision des croyants

« La relation entre le corps et l’esprit est un sujet qui passionne l’humanité depuis des millénaires. Cet intérêt est tout à fait normal étant donné la place centrale qu’occupe l’intelligence dans nos vies. Propre aux humains, cette capacité de penser, de raisonner, de communiquer et d’exprimer des émotions a depuis longtemps fasciné les principales cultures humaines, celles-ci ne pouvant concevoir que des activités aussi « nobles » puissent se comparer aux fonctions « animales » que sont la respiration ou la digestion, par exemple. C’est pour cette raison que, très tôt dans le développement des principales cultures humaines, toute activité qui implique une activité cérébrale (pensée, émotions) a été considérée comme un phénomène immatériel, la nature abstraite de la pensée rationnelle ne pouvant, selon cette vision, être causée par des processus physiques concrets.

Cette perception, défendue avec vigueur autant par les philosophes grecs comme Platon et Aristote que par les premiers théologiens tels que saint Augustin et saint Thomas d’Aquin, exerce encore aujourd’hui une influence énorme sur la façon dont nous concevons la vie (et la mort) sur la Terre : elle implique que les humains sont différents des autres espèces animales parce qu’ils sont constitués de deux essences, une, matérielle, c’est-à-dire le corps physique et mortel, et une autre, immatérielle, qu’elle soit esprit, conscience ou âme, qui échappe aux lois implacables de la nature de par son caractère immortel et peut donc, d’une façon ou d’une autre, « survivre » à la suite de la mort du corps matériel. Selon ce dualisme, notre personnalité, soit les pensées, les comportements et les émotions propres à chacun d’entre nous, provient de phénomènes métaphysiques inexplicables se produisant de façon parallèle à nos fonctions vitales quotidiennes. » [9]

Le caractère immortel de l’esprit, ou de son équivalent, l’âme, qui survit à la mort du corps matériel a des conséquences énormes sur la perception de la mort par les croyants. À la mort d’une personne, les croyants croient que la vie se continue sous une autre forme. L’Église catholique enseigne que chaque âme spirituelle est immédiatement créée par Dieu au moment de la conception et qu’elle est immortelle. Lorsque le corps meurt, elle ne périt pas ; elle se sépare du corps immédiatement après sa mort et elle va retrouver dans un paradis céleste tous les êtres chers que le défunt a côtoyés de son vivant, et ce, pour le reste de l’éternité. De toute beauté… Ce n’est pas le cas, par contre, pour les animaux. Même s’ils sont de création divine et malgré leur intelligence, ils n’ont pas droit aux mêmes égards… Allez donc comprendre !

Cette croyance de la vie après la mort sous une autre forme est propre aux religions grecque, chrétienne et musulmane. Rappelons-le, elles imaginent une existence très personnelle dans l’éternité, avec un corps glorieux et une personnalité très marquée, ce qui est plus séduisant comme vie dans l’au-delà, entourée de ses parents et de ses amis comme dans une sorte de paradis terrestre. Le Coran décrit le paradis comme un véritable paradis terrestre où coulent l’eau et le vin et où des vierges sont au service des hommes sous des palmiers.

Enfin, quelques autres religions imaginent également un au-delà après la vie qui est tantôt impersonnel, tantôt personnel. Par exemple, l’Ancien Testament imagine qu’après la mort, l’humain va dans un endroit appelé le shéol où il vit une existence fantomatique, sans corps. L’hindouisme imagine qu’après les purifications des réincarnations, l’âme se dilue finalement dans le Brahma, donc l’univers ; ce qui est proche de la conception athée de dispersion sous forme de poussières d’étoiles. L’hindouisme affirme que l’âme est une goutte d’eau qui retourne à l’océan, donc elle perd toute sa personnalité.

L’âme est donc porteuse d’un espoir de vie éternelle. Les croyances divines et religieuses des croyants leur apportent tout le réconfort dont ils ont besoin pour franchir cette étape si traumatisante de leur vie qu’est la mort.

Il est intéressant aussi de constater que l’Ancien Testament est athée dans sa conception de la mort. La citation est la suivante : « Car le sort de l’homme et le sort de la bête est identique : comme meurt l’un ainsi meurt l’autre, et c’est un même souffle qu’ils ont tous les deux. La supériorité de l’homme sur la bête est nulle, car tout est vanité : tout s’en va vers un même lieu ; tout vient de la poussière, tout s’en retourne en poussière… Je vois qu’il n’y a de bonheur pour l’homme qu’à se réjouir de ses œuvres, car c’est là sa part. Qui donc l’emmènera voir ce qui sera après lui. » (Ecclésiaste 3, 19-22) Si on croit que la Bible est la révélation de Dieu, donc Dieu nous révèle qu’il n’y a rien après la mort.

Par ailleurs, personne n’est revenu après sa mort pour nous confirmer si ce passage dans l’au-delà est vrai ou pas, mais la plupart des croyants y croient. Drôle de croyance, n’est-ce pas ? Basée sur quoi ? Sur rien, aucune preuve, simplement sur l’espoir qu’il existe après la mort une autre forme de vie dans un au-delà paradisiaque. Cet espoir est réconfortant, permettrait d’accepter la mort d’un proche, ou notre propre mort, plus facilement, sinon à quoi bon vivre. Qu’en est-il réellement ? Considérons quelques faits.

Aujourd’hui, au Québec, et probablement dans plusieurs pays du monde, les croyants, non pratiquants, sont légion. On ne croit plus aux petites histoires désuètes des religieux. C’est l’indifférence totale. Par contre, les lavages de cerveau de notre enfance laissent des traces indélébiles. On se croit libéré, mais nous restons fortement imprégnés par les valeurs chrétiennes. On continue à fréquenter l’Église, une organisation criminelle, pour les mariages, les baptêmes et les enterrements. C’est comme si les gens désavouaient le terrorisme, mais continuaient à fréquenter Oussama Ben Laden… On se rappelle l’existence d’un supposé Dieu uniquement sur notre lit de mort, par peur, parce qu’on refuse de mourir, parce qu’on s’accroche désespérément à ce monde qui nous a vus naître. Dans ces moments-là, on s’accroche à un Dieu quelconque, non par convictions religieuses, mais à cause de ce vieux réflexe de notre première enfance, qui consistait à pleurer pour attirer l’attention de géants, les parents, capables de satisfaire tous nos besoins. Est-ce mal, est-ce dommageable pour le mourant ? Non, mais inutile. Ça ne donne rien de remplacer la vérité par le mensonge.

Certains diront : « Ça donne au moins l’espoir ! » Peut-être, mais c’est payer très cher pour si peu. En effet, pour pouvoir mourir avec l’espoir de la continuité de la vie après la mort, pour pouvoir oublier les quelques instants tragiques qui précèdent la mort, il a fallu subir, endurer pendant toute une vie l’oppression religieuse. D’abord, il a fallu subir un lavage de cerveau pendant l’enfance, endurer une éducation religieuse intensive, assister à des milliers de cérémonies religieuses plus ennuyantes les unes que les autres, construire au cours des siècles toutes ces immenses églises, découvrir avec stupéfaction toutes les horreurs, massacres et crimes commis par les religieux au cours des siècles passés, pour finalement mourir avec l’espoir de voir enfin un Dieu tout-puissant qui a pris plaisir à faire souffrir l’humanité. À bien y penser, je ne comprends pas ceux qui ont hâte de rencontrer ce Dieu diabolique. Donc, pour pouvoir s’offrir le luxe de quelques heures d’espoir avant la mort, il a fallu vivre toute cette oppression, supporter une institution qui a encouragé la violence, qui a commis tous ces crimes, qui a ramassé des richesses énormes en exploitant les pauvres, qui fait le commerce des reliques et des indulgences pour mieux contrôler l’être humain, qui encourage la discrimination des femmes, etc., etc. C’est donc payer très cher, très, très cher. À ce prix, l’espoir, je préfère m’en passer. Je préfère remplacer ça par la beauté de la continuité de la vie, sous une autre forme, quelque part dans l’univers. Abandonnons donc tout le mysticisme des croyants qui ne mène nulle part et qui masque une vérité très importante de notre vie de terriens : nous sommes tous Poussières d’Étoiles et Poussières d’Étoiles nous redeviendrons, c’est indéniable. Que l’on se le tienne pour dit !

Dans les moments difficiles, par exemple, ceux qui précèdent la mort, la croyance à une aide divine « magique » risque d’en décevoir plus d’un. Tout ce mysticisme ne peut qu’apporter la DÉCEPTION. L’aide demandée se fera toujours attendre, ne sera jamais au rendez-vous. Vous aurez beau frapper à la porte des divinités, elle ne s’ouvrira jamais. Dieu-s’il-existe [11] a bien d’autres choses à faire… En fait, l’imploration divine n’est rien d’autre qu’une chimère, une fiction, une illusion, basée sur une superstition. C’est une DISTRACTION qui empêche d’avoir recours à de vraies solutions. Par exemple, un médecin spécialisé est beaucoup plus efficace pour guérir un cancer, lorsque c’est possible, que la prière. Ou encore, si un athlète olympique désire véritablement gagner une médaille d’or, il est préférable qu’il s’entraîne au lieu de se mettre à prier… La véritable force vient de l’INTÉRIEUR, du courage, de la détermination, de la ténacité, du goût de la vie, de la confiance en notre corps pour surmonter toutes sortes d’épreuves ou de maladies, avec l’aide, parfois, des technologies médicales et de notre entourage proche. Elle ne vient pas de l’EXTÉRIEUR, ne repose pas sur la croyance en un être surnaturel fictif [12], sur la croyance en un dieu qui prend personnellement soin de nous, tout comme nos parents dans notre jeune enfance. La force intérieure de chacun est beaucoup plus efficace, car après un entraînement minimum de méditation pleine conscience, qui consiste à prendre conscience de tous les petits gestes du quotidien pour supprimer nos angoisses, elle est toujours là, prête à nous aider instantanément.

Abandonnons donc tout ce mysticisme inquiétant qui trouble les cœurs et qui égare les esprits, ces dogmes et ces dévotions inutiles qui distraient les humains de la plus belle des vérités : l´Univers est comme un temple et la vie est sacrée ; il n´y a pas d´autre dieu à chercher ; seul est véritablement religieux, celui ou celle qui sert, qui respecte et qui aide les vivants.

La vision de l’athée

Il y a très, très longtemps, des milliards d’années, les atomes qui servirent à créer le corps et l’esprit (produit par les neurones du cerveau) du bébé qui vient de naître n’étaient que poussières d’étoiles. C’est l’origine de tous les êtres humains sur Terre : de la poussière d’étoiles, rien de plus !

Puis, après une longue et spectaculaire transformation de l’état minéralogique à l’état biologique, qui a demandé environ 3,5 milliards d’années, le corps et l’esprit de chaque personne vivront ici-bas sur cette Terre, pendant tout au plus une centaine d’années, sous la forme d’un ensemble cellulaire d’une grande complexité et d’une grande beauté.

À la mort, le corps de chaque personne, et l’esprit qui l’accompagne, sont irrémédiablement détruits. C’est le passage de l’état biologique à l’état minéralogique, où les atomes du corps redeviennent inertes, sans conscience. C’est ce que j’appelle le fameux passage de la vie à un autre état d’être, comme le titre de cet article le mentionne.

Et dans quelques milliards d’années, la Terre sera détruite à son tour, en même temps que le Soleil, et les atomes de tous les corps humains, sous forme minéralogique maintenant, iront à nouveau errer dans l’espace, redeviendront poussières d’étoiles. Poussières d’étoiles nous sommes et poussières d’étoiles nous redeviendrons. Voilà notre destin à tous et voilà ce que je crois.

Mais pendant notre court passage sur notre petite planète Terre, nous n’aurons pas vécu en vain. Nos gènes et notre esprit sont transmis à nos enfants et vivront en eux jusqu’à leur mort. Grâce à nos enfants, notre esprit est toujours vivant DANS LEURS TÊTES, et nos gènes sont toujours vivants DANS LEURS CORPS. Pour nos enfants, nous sommes loin d’être morts. Nous vivons toujours en eux. Mais ce n’est pas tout. Non seulement, nos gènes et notre esprit vivront dans le corps et la tête de nos enfants, mais également dans le corps et la tête de nos petits-enfants, de nos arrières petits-enfants et dans le corps et la tête de toutes les futures générations. Nous devenons ainsi IMMORTELS. Il en sera ainsi tant que la Terre ne sera pas détruite, et à ce moment, nous redeviendrons poussières d’étoiles. Nos atomes iront se mêler à nouveau à toute la matière de l’espace. Et qui sait, peut-être que nous serons aspirés par un trou noir [1], et à ce moment, qui sait ce qui peut arriver… Peut-être que mes atomes seront mêlés à ceux de ma conjointe et à ceux de nos enfants pour l’ÉTERNITÉ. Le bonheur ! De plus, un trou noir étant un immense « aspirateur » de matière, nous risquons de nous retrouver avec quelques atomes d’Albert Einstein, d’Oussama Ben Laden, de Marilyn Monroe, d’Angelina Jolie, etc. Le PARADIS !

La survivance à travers nos enfants ou comme poussières d’étoiles peut paraître bien mince aux yeux des croyants comparée à la survivance avec nos proches dans un paradis céleste, pour l’éternité, en présence du tout puissant Dieu-s’il-existe [11]. Bien sûr… Ou, qu’arrive-t-il pour ceux qui n’ont pas eu la chance d’avoir des enfants ? Tout un dilemme… Peut-être pas ! Une autre façon de survivre éternellement à la mort est de créer de ton vivant une œuvre impérissable, de laisser une influence, un rayonnement, qui marquera l’histoire de l’humanité. Comme œuvres immortelles, on peut citer, par exemple, la relativité générale d’Albert Einstein qui révolutionna les connaissances en physique au début du XXe siècle ; celle de Charles Darwin qui formula l’hypothèse selon laquelle toutes les espèces vivantes ont évolué au cours du temps à partir d’un seul ou quelques ancêtres communs grâce au processus connu sous le nom de « sélection naturelle » ; celle de Nelson Mandela qui réussit à supprimer le système politique institutionnel de ségrégation raciale (apartheid) en Afrique du Sud et à donner au peuple noir les mêmes droits que ceux des blancs en se faisant élire président de la République de façon pacifique ; celle de Richard Rousseau qui, en plus de proposer un algorithme fondamental en analyse quantitative par fluorescence des rayons X [13], démontra hors de tout doute que toute divinité est le fruit de l’imaginaire humain à partir de sa théorie sur les géants que sont les parents aux yeux de l’enfant [14] ; celle de Normand Rousseau qui démontra hors de tout doute les origines humaines, et non divines, de la Bible à partir de sa trilogie sur l’immoralité de la Bible [15, 16, 17] ; celle de Henri Dunant qui fonda l’organisation humanitaire mondiale de la Croix-Rouge ; celle d’Alfred Nobel qui créa le prix Nobel dans le but de récompenser chaque année, depuis 1901, des personnes ayant rendu service à l’humanité ou contribué à une découverte majeure dans cinq disciplines différentes : paix et diplomatie, littérature, chimie, médecine et physique ; celle de Louis Pasteur qui mit au point un vaccin contre la rage ; celle d’Alexander Graham Bell qui inventa le téléphone ; celle de Ludwig van Beethoven qui écrivit une musique superbe ; celle d’Elvis Presley qui popularisa un nouveau type de musique qui fit entrer le monde dans une époque moderne ; celle de Maurice Richard, le fougueux joueur de hockey qui enthousiasma les foules, etc. On pourrait continuer à nommer les œuvres de bien d’autres personnalités dont la notoriété ne fait plus aucun doute et qui ont contribué à améliorer le sort de l’humanité.

Pour ceux et celles qui jouissent d’immenses talents, peu importe qu’ils (ou elles) soient de grands scientifiques, politiciens, humanistes, écrivains, artistes ou sportifs, il est facile de laisser une œuvre impérissable. Mais qu’en est-il de monsieur et madame tout le monde qui eux aussi désirent laisser après leur mort leur marque comme toutes les grandes célébrités ? L’être humain le plus humble, même le plus pauvre, même l’esclave ou l’intouchable veut survivre dans le souvenir des gens qu’il a côtoyés à moins qu’il soit totalement solitaire ou antisocial. Pour tous ces gens, il existe également des moyens simples de devenir inoubliables, par exemple, en se consacrant à des œuvres humanitaires, entre autres, le Mouvement des Artisans du changement [18]. Ce mouvement regroupe des pionniers inspirants dont le but est de propager, par toutes sortes de moyens simples et facilement réalisables, un mode de vie durable, sain, en harmonie avec la Terre, ses animaux, ses plantes et ses humains qui l’habitent. C’est peut-être une bien mince survie pour des millions de personnes, croyantes ou non-croyantes, mais une fois mortes, le souvenir des autres ne leur fait pas de mal. Jean Béliveau n’a pas entendu le concert de louanges qu’on lui a servi la semaine suivant sa mort.

Ainsi, à notre mort, nous pourrons reposer en paix, sachant que nous vivrons à tout jamais dans les générations futures, d’une façon ou d’une autre, soit génétiquement ou spirituellement. Ils ne nous oublieront jamais, tant que la planète Terre ne sera pas détruite, tant que nous ne redeviendrons pas TOUS poussières d’étoiles. Ce sont les lois incontournables de la nature. Et c’est de toute beauté. La vie après la mort dans un paradis céleste, avec les êtres chers côtoyés, auprès d’un Dieu tout puissant, devient donc une hypothèse SUPERFLUE.

Références

  1. Stephen W. Hawking, Petite histoire de l’univers, du Big Bang à la fin du monde , City Editions, 2008.
  2. Wikipédia, Tableau périodique des éléments
  3. Hubert Reeves, Poussières d’étoiles, Éditions du Seuil, 1984.
  4. Wikipédia, Théorie des cordes
  5. Wikipédia, Physique quantique
  6. Pierre-André Bourque, 4.3.1 Les premiers pas de la Vie sur Terre, Planète Terre, Département de Géologie et de Génie géologique de l’Université Laval, Québec, 1997-2004.
  7. Wikipédia, Homo sapiens sapiens
  8. Wikipédia, Neurone
  9. Richard Béliveau et Denis Gingras, La Mort, mieux la comprendre et moins la craindre pour mieux célébrer la vie, Les éditions du Trécarré, 2010.
  10. Wikipédia, Intelligence animale
  11. Normand Rousseau, Le livre noir de l’Église catholique au Québec, à être publié sur le site web Fleur de Lys.
  12. Richard Rousseau, L’athéisme expliqué aux croyants, sur le site web de l’AHQ.
  13. Richard Rousseau, How to Apply the Fundamental Parameters Method to the Quantitative X-ray Fluorescence Analysis of Geological Materials, Journal of Geosciences and Geomatics, Vol 1, No. 1, Pages 1-7, 2013.
  14. Richard Rousseau, Réflexions sur les religions, Les couleurs de l’humanisme, Éditions l’Incrédule, pages 109-122, 2008.
  15. Normand Rousseau, La Bible immorale, Louise Courteau, éditrice, 2006.
  16. Normand Rousseau, La Bible démasquée, incohérences et contradictions, Louise Courteau, éditrice, 2010.
  17. Normand Rousseau, Le procès de la Bible, défenseurs et dénonciateurs, Louise Courteau, éditrice, 2012.
  18. Mouvement des Artisans du changement

* Richard Rousseau : chercheur scientifique spécialisé en physique des rayons X, à la retraite, ayant travaillé tout près de 37 ans au laboratoire d’analyse par fluorescence des rayons X (FRX) de la Commission géologique du Canada, à Ottawa. Il y a développé une méthode d’analyse FRX et un logiciel d’application. Il est membre à vie de l’Association humaniste du Québec (AHQ) et membre également de Libres penseurs athées (LPA).


Cet article est aussi disponible en version PDF.


Un commentaire sur “La mort, passage de la vie à un autre état d’être
  1. Albatros dit :

    Comme quoi c’est très simple de devenir athée; il suffit:
    1/ D’être assez intelligent (appréciation des problèmes et solutions)
    2/ D’être informé (voir ci dessus bibliographie de l’article)
    3/ D’avoir assez d’imagination pour proposer des hypothèses plausibles.
    A l’opposé très facile d’être croyant; il suffit:
    1/ D’avoir des parents déjà conditionnés
    2/ Subir ce lavage de cerveau dès la plus tendre enfance
    3/ De ne pas avoir l’intelligence analytique et critique
    4/ De subir en permanence le pression de l’environnement
    5/ Et dans l’islam la menace de mort pour ceux qui veulent fuir cette vie de soumission barbare, stérile, stupide et frustrante.
    Darwin a démontré l’évolution de l’humanité
    Les athées refusent la régression de cette humanité par des fanatiques décérébrés …Torquemada, wahab, Khomeiny ..et les autres.
    Sans parler des “3 Imposteurs”..

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